Cette question se posait déjà lorsque les premiers ERP ont fait leur apparition dans les entreprises il y a plus de quarante ans.
Bouleversant l’administration des organisations en automatisant les process, ces systèmes ont amélioré la productivité et la réussite des managers qui ont su s’en servir comme un levier pour se recentrer sur d’autres aspects de leur management.
Il est probable qu’il en soit de même pour l’IA.
Inutile d’essayer de la concurrencer, elle sera très rapidement meilleure que quiconque pour la planification, le reporting, les emails, les présentations et même les analyses préliminaires de nombreuses situations.
Il s’agit donc pour les managers de faire la part des choses entre les aspects administratifs de leur rôle qui seront accélérés et automatisés par l’IA et les aspects plus humains liés au commandement de leurs équipes.
Les managers n’auront d’autre choix que de se recentrer sur ce qui les rend unique et n’est pas automatisable : l’humain, le leadership et la prise de décision éclairée.
Au passage, certains réaliseront sans doute qu’ils ne sont pas à leur place dans cette évolution du management…
L’IA, comme toute révolution technologique avant elle, ne réduira le rôle du manager que si il ne parvient pas à se l’approprier et à l’utiliser comme un outil lui offrant une capacité nouvelle d’anticiper et de mieux naviguer dans un monde en constante évolution.