Lorsque les ventes stagnent, que la productivité ou l’engagement des collaborateurs paraissent faiblir, le travail à distance est de plus en plus souvent pointé du doigt, en oubliant qu’il permet aussi de réaliser des économies substantielles sur les coûts fixes.
Mais est-ce vraiment le télétravail, progrès indiscutable à de multiples égards, qui pose problème ?
En réalité, une grande partie de la difficulté réside dans la capacité des managers à gérer aussi efficacement leurs équipes à distance qu’en présentiel.
Le COVID n’est pas si loin et la généralisation du télétravail est encore trop récente pour avoir suffisamment de recul sur le sujet.
A cette difficulté s’ajoute celle du management de la génération Z, souvent la plus demandeuse de la flexibilité qu’apporte le télétravail.
N’ayant que très peu connu le présentiel à temps plein, la génération des millenials requiert une adaptation significative du style et des méthodes de management, dont la gestion distancielle n’est qu’un aspect parmi d’autres.
Plus difficiles à recruter et à conserver dans l’entreprise, les millenials sont en quête de sens, d’évolutions rapides et de repères précis dans un monde rempli d’incertitudes.
Ils attendent beaucoup de leurs Managers et -à la différence de leurs aînés- estiment que la bonne entreprise est celle qui s'adapte à eux et non l’inverse.
Pour survivre et prospérer à long terme, les entreprises n’ont d’autre choix que d’écouter et s’adapter à leurs clients.
Il faut désormais y ajouter la nécessité de refondre leurs modèles managériaux, en y intégrant le télétravail et les attentes de la génération Z.